Logique

La curiosité est la manifestation de l’optimisme : elle constitue cet élan positif qui permet d’advenir “sujet dans le monde”. Faire partie du monde, voilà bien qui donne accès à la beauté du monde. Mais pour qu’il ne soit pas un simple optimisme naïf de l’émerveillement, il importe que cet optimisme devienne un optimisme lucide, celui qui ne confond pas le spectacle du monde avec quelconque réalité. Car il n’est de réalité que celle de l’interprétation qu’on en perçoit. Les autres, les faits et les biens n’ont de valeur que la valeur que nous leur accordons, et de cette valeur attribuée naissent nos certitudes, lesquelles guident nos choix, nos actes et nos paroles. Autrement dit, la vie est tout simplement ce que nous en faisons. C’est là notre pouvoir de liberté. Qui présuppose la pensée critique. Et de discerner le “devrait” du “pourrait”, de quitter l’opinion pour la connaissance.

Le sujet porte sur la nature des modalités de cette transition, et implique donc d’interroger sa possibilité. Ce double écart, entre les notions du vrai et du beau, tandis que s’affrontent progressistes et collapsologues, conduit à dégager les corrélations et les liens de cause à effet.

Structurer sa pensée par une psychologie cognitive qui repose sur une représentation mentale en suivant le cheminement associatif de sa pensée, mène à l’élaboration d’une “carte mentale”, schéma synthétique des représentations abstraites, afin de permettre la mise en lumière les liens qui existent entre le concept du traité, et les exégèses qui lui sont associées.